Madame la secrétaire d’État, ma proposition vous paraît certes envisageable, voire souhaitable, mais vous ne voyez sa mise en œuvre qu’à la mi-2017 !
Cela reste un engagement de votre part et vous semblez réellement partager l’idée que je défends, mais j’aurais préféré – je vous le dis – un calendrier plus resserré. En effet, quand l’élaboration d’une mesure est rapide, une dynamique se crée. En revanche, lorsque l’on commence à dire que l’on réfléchit, surtout quand le sujet n’est pas fondamentalement difficile, il y a un risque d’inertie et l’on commence à oublier la question qui a été posée.
En règle générale, il faut aller assez vite en matière d’exécution. Il faut de la volonté ! Or, sur le sujet qui nous intéresse, le Parlement – le Sénat plus particulièrement aujourd’hui – a exprimé sa volonté. Aussi, puisque le Gouvernement nous répond immédiatement qu’il est dans l’action et qu’il va réaliser ce que l’on demande, pourquoi attendre la mi-2017 ? On doit tout de même pouvoir agir plus vite et retenir par exemple comme échéance la fin de l’année 2016. Cela serait plus simple !
De notre côté, nous avons exprimé une volonté. Du vôtre, madame la secrétaire d’État, vous allez conduire l’action le plus rapidement possible, je l’espère, et tout cela pour la satisfaction des employeurs et des employés de ce secteur.
Pour conclure, mes chers collègues, je vous remercie de nouveau de votre soutien. De même, je vous sais gré, madame la secrétaire d’État, d’avoir indiqué que ma proposition était envisageable et souhaitable. Je vous demanderai simplement de veiller à agir un peu plus vite. Nous pourrions alors affirmer que les bonnes décisions ne sont pas toujours reportées au lendemain et peuvent être mises en œuvre tout de suite !