Ce débat est très intéressant. Il faut rappeler, s'agissant de la voie professionnelle, l'unité facultative de mobilité qui permet aux étudiants de valoriser les acquis de stages effectués à l'étranger dans leur diplôme. Cette unité facultative de mobilité n'a pas d'équivalent en Allemagne, où le français est absent de l'enseignement professionnel. L'idée de continuer ou de renforcer la présence de l'allemand en primaire ne conduit pas à évincer l'anglais. L'initiation à la langue allemande, telle que la proposeraient les rectorats, relèverait d'une démarche plutôt ludique, ce qui suppose certainement une jonction entre les enseignants du primaire et du secondaire.
Dans les écoles, la sensibilisation aux langues et à la mobilité me paraît insuffisante. L'ensemble des enseignants de langue vivante devrait avoir une expérience à l'étranger durant leur formation car ceux qui ont eux-mêmes fait l'expérience de l'échange en deviennent les meilleurs ambassadeurs.