Mon intervention sera très brève. L'enseignement de l'allemand se heurte parfois à un obstacle historique. Je suis élu de la Somme où se sont déroulées trois guerres franco-allemandes et nous commémorons cette année le centenaire de la bataille de la Somme, qui fit plus de victimes encore que la bataille de Verdun. Notre département a beaucoup souffert de l'occupation pendant quatre ans. Les esprits et les paysages en sont encore marqués. Malgré le temps qui passe, les générations âgées utilisent toujours le terme de « Boche ». Ont-elles une influence sur le choix par leurs petits-enfants de leur langue vivante au collège ? Une telle réalité légitime peut-être les difficultés de la langue allemande à s'implanter dans notre département.