Certes, nos débats sont publics, mais prenons garde aux conséquences de ce que nous nous apprêtons à faire aujourd’hui. Surtout, il me semble avoir lu ces derniers jours des prises de position, disons dans la majorité départementale, de grands responsables politiques, aspirant parfois à des responsabilités encore plus importantes. Selon eux, il faut absolument que l’État assume ses responsabilités en cas de difficultés pour les grands ports. En outre, ils réclament le respect absolu de la loi de 2008.
Tout en vous renvoyant à la lecture de déclarations et d’articles de presse récents – c’était il y a quelques jours – sur la situation du grand port de Bordeaux, je me permets d’en appeler à votre perspicacité à ce stade de la discussion.
Monsieur Revet, je ne sais pas quelle est votre position. S’il y a une évolution de la majorité de droite du Sénat, je la respecterai, mais elle ne me paraît pas correspondre à ce que j’entends par ailleurs sur ce que pourrait être demain votre politique maritime, en remplacement de celle d’aujourd’hui. De ce point de vue, il me semble déceler un grand désordre dans votre famille politique, et je ne veux pas croire qu’il y aurait là une réflexion aboutie. J’attends les réactions, car personne n’a encore mesuré ce que vous êtes en train de faire. Or elles vont venir !