Intervention de Loïc Hervé

Réunion du 15 mars 2016 à 9h30
Questions orales — Devenir de la clinique de cluses

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

Ma question concerne la clinique des Grandes Alpes, à Cluses, en Haute-Savoie.

Le 1er octobre dernier, quand j’ai déposé cette question orale, la situation de l’établissement était critique. J’en appelais à Mme la ministre Marisol Touraine pour qu’une solution puisse être trouvée.

Depuis lors, après plusieurs mois d’inquiétude, l’agence régionale de santé, l’ARS, a finalement renouvelé la plupart des autorisations de la clinique de Cluses, permettant à celle-ci de poursuivre son activité. Dans un premier temps, ce fut un véritable soulagement pour le groupe Noalys, repreneur à la barre du tribunal d’une clinique ayant connu de nombreux déboires par le passé.

Au cœur d’une vallée industrielle et touristique, à l’image de notre département, cet équipement sanitaire est vital dans un bassin de vie qui fait face à des défis importants et s’efforce de relever grâce à un contrat de ville, à une zone d’éducation prioritaire et à une zone de sécurité prioritaire. Là plus qu’ailleurs, au cœur de la vallée de l’Arve et du bassin clusien, la santé est plus qu’un droit : une nécessité absolue pour les habitants. Or la question de l’égalité d’accès aux soins pour tout un chacun se pose réellement, avec une acuité qui me conduit ce matin à interpeller avec force le Gouvernement.

La communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes, que je préside, vient de lancer un diagnostic de santé du territoire, les interactions avec un quartier prioritaire de la politique de la ville et avec deux quartiers en veille active sont au cœur des préoccupations de tous les élus de notre territoire, en particulier de ceux de la ville de Cluses.

Alors que les structures publiques environnantes, le centre hospitalier Alpes Léman de Contamine-sur-Arve et les Hôpitaux du pays du Mont-Blanc de Sallanches, sont saturées et éloignées de plusieurs dizaines de kilomètres, il est inconcevable de ne pas saisir l’occasion de maintenir une offre de soins et de la rendre pérenne en renforçant les partenariats entre les structures, qu’elles relèvent de l’hôpital public ou de l’initiative privée.

Le temps de la reconstruction de cette clinique, pour laquelle le groupe Noalys prévoit d’investir 8 millions d’euros, est maintenant venu. La nouvelle clinique des Grandes Alpes devrait abriter une équipe de soixante personnes pour une cinquantaine de lits. Ce projet représente un enjeu majeur pour tout notre territoire !

Madame la secrétaire d’État, pouvez-vous nous indiquer quelles sont les instructions données par le ministère chargé de la santé en soutien de cette clinique pour lui permettre de consolider toutes ses activités, en particulier la chirurgie et le centre de premier recours ?

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