Monsieur le sénateur, comme vous l’avez rappelé, la signature du COP de l’ONF a nécessité un an de discussions, et il n’y a eu aucune demande supplémentaire aux communes forestières.
La négociation a été extrêmement délicate, car il s’agissait de garantir les ressources de l’ONF sans rien demander de plus aux communes forestières.
Le nouveau COP vise à pérenniser l’ONF et le régime forestier tout en assurant l’équilibre financier de l’office ; l’exercice n’avait rien d’évident.
Vous avez évoqué une « augmentation » des effectifs. Il faut plutôt parler de stabilisation. Après les réductions de personnels décidées dans le cadre des précédents COP, nous sommes parvenus à stabiliser les effectifs de l’ONF. Les départs à la retraite impliqueront des embauches, donc de la formation.
J’ai parfaitement entendu votre récrimination au sujet de l’annonce de la fermeture du centre de formation, qui avait suscité un mouvement social. J’ai diligenté une commission pour examiner la question. Elle rendra ses conclusions dans quelques semaines. Mais l’objectif est bien de continuer à assurer une formation au niveau de l’ONF et de faire en sorte que le centre de Nancy reste le pôle d’excellence qu’il est et doit demeurer.
Il faut adapter la formation au contexte budgétaire, mais également aux nouveaux enjeux, notamment le numérique. À partir de là, il sera possible de sécuriser le site de Nancy, de le maintenir au niveau d’excellence qui doit rester le sien et d’offrir une formation à tous les futurs techniciens et ingénieurs.
Je ne manquerai pas de vous envoyer les conclusions de la mission en cours pour que vous soyez informé le plus rapidement possible.