Monsieur le ministre, je vous remercie de vos propos rassurants, notamment sur la localisation du site et sur sa pérennité, y compris en ce qui concerne les effectifs. Plus généralement, je salue l’actuel état d’esprit des services du ministère et de l’ONF.
J’ai eu l’occasion voilà peu de temps de rencontrer l’expert que vous avez mandaté. Alors que les choses avaient mal commencé, du moins s’agissant de la manière de procéder, nous avons pu travailler et avancer des propositions de fond.
À mon sens, nous ne pourrons trouver des solutions qu’en associant l’ensemble des parties prenantes, dont, évidemment, les personnels, mais aussi les élus. Je vous ai rappelé l’attachement qui était le nôtre à la tradition forestière du territoire nancéien, du département, voire de la région, qu’il s’agisse de la Lorraine ou de la nouvelle grande région, une région forestière de tout premier plan.
Je profite de l’occasion pour vous demander d’examiner également de plus près la question de la forêt de Haye. Cette forêt, couvrant aujourd'hui plus de 11 000 hectares en zone périurbaine, fait l’objet d’une demande de classement en forêt de protection. Il se trouve que le site de Velaine-en-Haye, objet de la fermeture, est implanté au sein de cette future forêt de protection.
Voilà plus de quinze mois que nous attendons une réponse. Le dossier est sur votre bureau. Je le devine, ce n’est pas sans raison si la procédure est quelque peu ralentie. Mais je tiens à vous remettre ce dossier en mémoire, car il ne faut pas doucher l’enthousiasme qui s’est exprimé dans le cadre d’un mouvement ayant réuni l’ensemble des services de l’État, des associations, des élus et des acteurs économiques autour d’un projet d’envergure. Avec l’obtention de ce classement pour la forêt de Haye, ce serait le troisième plus grand massif forestier périurbain qui accèderait au statut de forêt de protection.
Quoi qu’il en soit, merci pour tout, monsieur le ministre !