Les Japonais estiment à 450 milliards d'euros le coût de la catastrophe de Fukushima. L'IRSN mènera-t-il des travaux sur la sécurité du système économique ? La société française ne survivrait pas à une catastrophe nucléaire d'un tel coût.
Vous aurez, avec l'ASN, un rôle décisif dans le choix des réacteurs qui seront conservés. Ségolène Royal n'a jamais dit que la totalité des réacteurs seraient prolongés : certains seront arrêtés. Dans quelle mesure l'IRSN participera-t-il à ce choix ?
L'échec de l'EPR met EDF en péril, de sorte qu'on envisage de recourir à un réacteur low-cost qui présenterait moins de garanties en matière de sécurité. Dans quelle mesure l'IRSN interviendra-t-il dans la mise en place de ce nouveau programme qui s'apparente à une fuite en avant ? Dans ce moment d'extrême tension, n'importe quel avis de l'IRSN peut faire chuter l'action d'EDF, entreprise surendettée et déjà en grande difficulté économique. Quelle part prendrez-vous dans ce jeu à quatre entre l'IRSN, l'ASN, le Gouvernement et EDF ?