Intervention de Jean-Christophe Niel

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable — Réunion du 16 mars 2016 à 9h30
Article 13 de la constitution — Audition de M. Jean-Christophe Niel candidat proposé aux fonctions de directeur général de l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

Jean-Christophe Niel, candidat :

Les effets de la radioactivité ne sont pas immédiats. Des études japonaises sont en cours pour déterminer le nombre de cancers de la tyroïde chez les enfants.

Le montant de 450 milliards est compatible avec les études menées par l'IRSN il y a quelques années en cas d'accident nucléaire dans notre pays. Nous devons poursuivre les échanges sur le sujet.

Les mesures de sécurité civile du ministère de l'intérieur prévoient l'interruption des voies de communication dans le sillon rhodanien en cas d'accident nucléaire. Lors des exercices de crise, la préfecture peut décider d'interrompre l'autoroute et la ligne TGV.

Lorsqu'un évènement survient, le retour d'expérience nous impose de revoir les procédures d'urgence et parfois les installations. L'accident de Fukushima nous a conduits à mener des exercices de stress test, d'où des mesures de renforcement de la sûreté. En France, nous avons mis en place la force d'action rapide nucléaire : il s'agit d'équipes de 300 personnes situées sur quatre sites, qui peuvent se déplacer rapidement pour intervenir sur 2, 4 ou 6 tranches. En décembre, nous avons réalisé un exercice à Gravelines. En mars, l'IRSN rendra ses conclusions.

En outre, nous réexaminons tous les dix ans les installations. Celles-ci étaient prévues à l'origine pour durer 40 ans : le prochain réexamen des centrales sera donc particulièrement sévère puisqu'il s'agit de les emmener au-delà de cette date butoir. Pour nous rapprocher des exigences de sûreté propres à l'EPR, des travaux importants devront être réalisés.

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