S’agissant de ma position personnelle et de celle de Pierre-Yves Collombat, il est clair que le débat de fond porte sur deux principes contradictoires : le principe d’égalité et le refus de l’apatridie. Le désaccord, à ce propos, est important ; on le constate sur toutes les travées.
Vous-même, monsieur le Premier ministre, avez parfaitement expliqué la tension entre ces deux principes. Dès lors qu’il est impossible de trouver un véritable consensus, il faut en tirer les conséquences.
Lorsque j’écris des éditoriaux, en ma qualité de responsable d’un exécutif local, je suis de ceux qui concluent souvent d’un « Vive la République, vive la Nation ! ». Or la Nation exige un élan unanime.