Ces amendements vont droit au cœur de nombre de ceux qui, à gauche, ont été élus en 2011 au Sénat. Le sujet a donné lieu au premier grand vote auquel nous avons participé.
Si le Sénat a voté le principe du droit de vote des étrangers aux élections locales dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale, il revient au Président de la République de convoquer le Congrès pour l’entériner.
En l’occurrence, je suis très mal à l’aise. Nous avons déjà adopté une telle disposition. C’est inutile de revoter sur le sujet. Et je le dis même si j’ai soutenu l’amendement de rappel de Mme Khiari.
Aujourd’hui, il est de la responsabilité du Président de la République de convoquer le Congrès, afin de faire adopter une mesure qui, à mon sens, est bienvenue. De temps en temps, il convient non pas de réagir, mais d’agir pour reconstruire la cohésion du pays et de montrer que, localement, toutes les personnes qui vivent dans ce pays ont le droit d’être des citoyens.