Je vous remercie de cet exposé qui, au-delà de son aspect technique, touche aux fondamentaux de la vie. Vous avez insisté, madame, sur la nécessité de former, au-delà des personnels spécialisés, ceux des services d'urgence et de réanimation. C'est en effet fondamental, car dans ces services critiques, les personnels ne sont pas préparés à la prise en charge de ces situations dramatiques où il s'agit à la fois d'annoncer un deuil et de faire une proposition que je suis tentée de qualifier de suite de vie. Il faut aussi que des lieux privilégiés soient prévus dans les services d'urgences, pris dans un tourbillon au milieu duquel il est difficile d'avoir ce type d'échange.
L'action pilote menée pour Maastricht III est très intéressante et doit être source d'inspiration. Quand on suit les familles, on obtient de bons résultats. La présence d'une moitié d'entre elles aux côtés des patients concernés montre l'importance de la relation humaine dans ce type de situation.
Soyons fiers de ce que sait faire la France. Ce que vous nous avez exposé témoigne de la qualité de nos équipes médicales. Cela valait d'être dit.