Je vous rejoins. D'ailleurs, nos campagnes de communication ont évolué avec le temps. De campagnes classiques de promotion du don d'organe, en un temps où il fallait faire connaître le sujet, nous sommes passés à des campagnes encourageant à faire connaître sa position à ses proches. L'amendement sur le don d'organe nous a fait mesurer la méconnaissance de la loi, qui avait un retentissement sur l'expression de la volonté. Car si l'on ne comprend pas ce qu'est le consentement présumé, on ne comprend pas l'importance de manifester sa volonté à ses proches. Notre objectif, dans les prochaines campagnes, est d'être plus pédagogique sur le consentement présumé, tout en poussant à l'expression de la volonté.
Cela a été une gageure pour l'Agence de faire face à l'afflux des demandes d'inscription au registre des refus mais comme vous, je m'en félicite. Car c'est un moyen incontestable de s'exprimer. Dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau dispositif législatif, qui a pour effet de faire de ce registre le moyen non pas exclusif mais principal d'expression du refus, nous sommes en train de nous mettre en ordre de marche, y compris en nous orientant vers des processus de télédéclaration, à côté du papier.