Intervention de Joël Guerriau

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 20 janvier 2016 à 9h32
Audition de s.e M. Ali Ahani ambassadeur de la république islamique d'iran

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Je souhaite souligner tout le travail qui a pu être fait depuis la mission qui a été menée et le rapport qui a été présenté, l'année dernière, dans cette commission. On peut constater que la question de l'Iran revient régulièrement dans nos échanges. Nous avons tous à coeur de développer à nouveau des relations les plus fructueuses possibles avec l'Iran. Nous sommes manifestement dans une démarche très positive, où de nombreuses occasions ont été données au groupe d'amitié interparlementaire, mais aussi aux membres de cette commission, de participer à des réunions et à des moments d'échange. Je remercie M. l'ambassadeur, qui s'est toujours montré très disponible.

Nous avons le sentiment que les choses évoluent très vite : lors du déplacement que plusieurs d'entre nous avons effectué, en décembre dernier, avec le président Larcher, nous avons pu constater à quel point, en quelques mois, une dynamique s'était mise en place. L'Iran éprouve une vraie appétence à renouer des accords avec la France, notamment avec de grands donneurs d'ordre issus de nos industries françaises. Mon sentiment est que nous avançons vite.

La levée des sanctions, qui est aujourd'hui effective, va encore accentuer ces perspectives. Nous avons à coeur de faire en sorte que ce travail aboutisse à des résultats.

Comme l'a dit M. l'Ambassadeur, une réunion se tiendra le 27 janvier au Sénat avec le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé de l'Europe et des Amériques. L'affluence des sénateurs sera une façon pour nous de montrer l'attachement que nous portons au développement de ces relations.

Je voudrais revenir sur la question de l'Arabie saoudite. Vous avez fait part de griefs à l'égard de ce pays, du fait d'un passé lourd en la matière. Nous sommes très attachés à la paix dans cette région et à un retour à la sérénité, de manière qu'on revienne à des rapports diplomatiques plus sains. Comment pouvons-nous faire pour que l'Iran et l'Arabie saoudite, qui constituent les deux poids lourds de cette région, renouent de meilleurs rapports diplomatiques ?

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