Nous sommes heureux d'accueillir M. Hakki Akil, ambassadeur de Turquie en France.
Cette audition fait l'objet d'une retransmission en direct. Tous nos propos sont donc publics, ce dont nous vous remercions, monsieur l'ambassadeur.
Voilà un an, vous étiez déjà venu devant la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Vous nous aviez dit, à propos des djihadistes, qu'il valait mieux assécher le marécage plutôt que tuer les moustiques. Nous sommes à présent les uns et les autres, dans cette coalition, engagés dans le marécage, et essayons de faire en sorte que l'on puisse combattre le terrorisme avec force et clarté, l'adversaire désigné étant Daech.
Nous sommes très heureux de pouvoir vous entendre à propos de la guerre contre le terrorisme, de la stratégie et des priorités turques concernant les différentes parties de ce conflit. Nous aimerions pouvoir discuter ensemble des ambitions de la Turquie s'agissant de ces différents dossiers et, corrélativement à cette guerre et à l'engagement de la Turquie, de la relation avec la Russie, ainsi que des préoccupations internationales nées des récents événements, chacun reprochant aux autres de ne pas faire de Daech l'adversaire que la France a désigné comme numéro un.
Comment analysez-vous la situation sur le terrain ? Quelles sont les ambitions de la Turquie face à cette situation ? Pouvez-vous nous en dire plus de vos relations avec la Russie ?
Nous aimerions également aborder le thème des réfugiés et des discussions qui ont eu lieu avec l'Union européenne à ce sujet, ainsi que sur d'autres.
Tout cela fait beaucoup en une heure. Face à ces sujets brûlants, je ne doute pas qu'il y aura un grand nombre de questions, mais nous essaierons de faire en sorte que tout puisse tenir dans le délai qui nous est imparti.
Merci de votre disponibilité et de votre présence.
Monsieur l'ambassadeur, vous avez la parole.