Vous avez préconisé patience et persévérance. Il est en effet important de rappeler à nos concitoyens, dont la plupart n'ont pas connu la guerre, que ce type de conflit ne saurait être résolu en quelques jours. Les guerres sont longues et celle-là le sera également.
Le président de la République a annoncé, le 7 septembre dernier, des frappes en Syrie, avec les moyens de l'opération Chammal, qui ont ensuite été augmentés. D'un point de vue logistique, pendant combien de temps disposera-t-on de moyens suffisants pour effectuer ces frappes ? Le chef d'état-major de l'armée de l'air soulignait déjà, en avril dernier, que les engagements de l'armée de l'air, sur de multiples sites, couvrant de vastes espaces, conduisaient à une « suractivité » et à une « surintensité ». Des livraisons de Rafale ont été reportées à la suite de la vente d'appareils à l'Égypte. La presse a fait état d'une pénurie de bombes. Faudra-t-il augmenter rapidement les moyens des armées, par exemple dans le cadre d'une nouvelle loi de programmation ?