Intervention de Claude Raynal

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 9 mars 2016 à 9h10
Évolutions de la banque de détail — Auditions

Photo de Claude RaynalClaude Raynal :

Sébastien Declercq a évoqué le fait que les banques françaises sont traditionnellement des banques généralistes. Ne va-t-on pas finalement vers une plus grande spécialisation des banques, certaines personnes ayant déjà plusieurs banques ? Ceci vient-il du fait que l'on n'est pas assuré de récupérer ses fonds au-delà de 100 000 euros, ou du fait que certaines banques spécialisées attirent une clientèle particulière ?

Deuxièmement, s'agissant de la numérisation, comment va-t-on traiter les populations les plus défavorisées, les contacts avec le conseiller étant dématérialisés ? Beaucoup de banques traditionnelles offrent encore des possibilités de contacts humains : il existe des règles, mais on connaît les clients, on s'adapte, on tolère. Les applications numériques peuvent-elles reproduire ce modèle ?

Troisièmement, on a évoqué la restriction de la monnaie fiduciaire. On sait qu'il existe un débat à ce sujet avec les Allemands, qui apprécient particulièrement les billets de 500 euros. On n'est donc pas prêt de la supprimer !

J'entends cependant dire qu'il existerait trop de distributeurs de billets. Il est vrai que certaines avenues en sont abondamment pourvues ! Vous voulez les comprimer mais, dans les petites communes, on va très vite arriver à un distributeur de billets, alors que beaucoup n'en ont déjà plus !

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