Madame la secrétaire d'État, je prends acte de votre réponse. Je dois tout de même souligner que, pour accroître le nombre, aujourd'hui effectivement faible, des élèves qui choisissent la langue bretonne en option, il faut prévoir des conditions correctes d’accès à cette langue, c’est-à-dire ne pas fixer l’enseignement du breton à dix-huit heures, par exemple, comme cela se fait dans certains établissements. On comprend, dès lors, que certains élèves ne fassent pas le choix de cette option…
J’ai bien noté qu’il y avait eu des avancées à la fois sur les programmes et sur les postes mis au concours. J’ai bien entendu également l’argument de la dépense budgétaire, qui n’est pas à prendre à la légère, j’en ai tout à fait conscience.
Cela étant, je voudrais rappeler que, depuis 2008, selon l’article 75-1 de notre Constitution, les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. Si nous souhaitons sauvegarder et promouvoir ce patrimoine, ainsi que l’a souligné notre collègue Robert Navarro lors d’un débat récent, il est nécessaire de donner à nos enfants la possibilité de se l’approprier : il en va de la transmission de ce qui fait la richesse et la diversité de la France.