En ce qui concerne l’entretien des voies navigables, vous savez très bien, monsieur le ministre, que la région Languedoc-Roussillon est partenaire à 50 % avec Voies navigables de France et l’État pour la gestion du canal du Rhône à Sète.
S’agissant du canal du Midi, nous serons également partie prenante, mais à condition que ne soient pas intégrées à la charte les dettes de l’État concernant la question des platanes. Si, d’entrée de jeu, le « contrat de mariage » met à la charge de la région 100 millions d’euros pour les alignements d’arbres, vous le comprendrez, les collectivités territoriales ne peuvent l’accepter, même si elles disposent de quelques fonds, car elles doivent aussi pouvoir justifier en justifier l’utilisation auprès des contribuables. Or il est bien évident que nous n’avons donc pas les moyens de dépenser 100 millions d’euros pour les platanes du canal du Midi !