Intervention de Christian Eckert

Réunion du 27 avril 2016 à 14h30
Projet de programme de stabilité

Christian Eckert :

Monsieur le président, madame la présidente de la commission des finances, monsieur le rapporteur général de la commission des finances, monsieur le rapporteur général de la commission des affaires sociales, mesdames, messieurs les sénateurs, je vais changer mon propos par rapport à celui que j’avais prévu, car beaucoup de choses ont déjà été dites, et fort bien dites, à l’instant par M. le ministre. Inutile de les répéter.

Il est finalement rassurant de constater que, d’année en année, les mêmes remarques sont faites sur les mêmes travées, comme trois exemples le montrent.

Que disait en effet voici un an l’opposition nationale ? Elle affirmait ne pas croire à nos prévisions macroéconomiques. La croissance, selon elle, était surestimée, de même que l’inflation – je reviendrai sur ce point. En somme tout était trafiqué. On s’appuyait pour formuler ces jugements sur des adjectifs variés du dictionnaire de la langue française : inatteignable, imprudent, irréaliste, ambitieux, optimiste… Cette année, le qualificatif préféré est « atteignable », dont on nous dit qu’il est négatif ! §Regardons donc ce qui s’est passé, puisque le passé éclaire l’avenir.

On nous avait dit que la prévision de 1 % de croissance en 2015 était trop optimiste : nous avons fait mieux !

La deuxième critique qui nous était opposée, il y a un an, à peu près à la même époque, concernait nos prévisions quant au taux d’inflation : vous vous trompez, nous disait-on, vous êtes trop optimistes.

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