Il s’agit d’accompagner l’essor du secteur des jeux vidéo en France et de sécuriser l’environnement juridique dans lequel se déroulent les compétitions. L’objet de cet amendement est donc d’en finir avec une situation de non-droit, puisqu’il s’agit aujourd’hui d’une pratique illégale. Or ce phénomène, qui est une pratique sociale partagée par des centaines de milliers de nos concitoyens, en particulier les plus jeunes, représente un potentiel économique extraordinaire.
Je remercie le sénateur Jérôme Durain pour son implication personnelle dans ce dossier. Il m’a remis, le 24 mars dernier, un rapport rédigé en un temps record. Je le soupçonne d’avoir été lui-même piqué par le virus des jeux vidéo lorsqu’il a constaté l’enthousiasme, le dynamisme, le sérieux, la discipline et l’esprit collectif des jeunes gens qui s’adonnent à cette pratique. Loin des clichés et des stéréotypes encore trop souvent véhiculés, voilà une proposition qui permet enfin de donner aux compétitions de jeux vidéo un cadre juridique propre et de les extraire du régime qui leur est applicable à l’heure actuelle, celui des loteries. En effet, ces compétitions sont interdites lorsqu’une participation aux frais est demandée aux joueurs et lorsque la perspective d’un gain, notamment d’un cash prize, …