Monsieur le directeur, il y a quelques années je vous aurais interrogé sur la multitude d'agences créées sur le long terme, mais vous nous avez rassurés en nous indiquant la méthode que vous aviez suivie pour en réduire le nombre et oeuvrer en faveur de plus de cohérence. Ma première question concerne le flux extrêmement rapide de l'information, notamment via le réseau internet, qui vient contrecarrer certaines positions définitives dans un secteur aussi sensible dans notre pays que l'alimentation. Ma seconde question concernera la perception depuis les territoires et par les citoyens d'agences comme la vôtre. Lorsqu'on se trouve à quelque 700 kilomètres de Paris, les agences ne sont pas perçues comme elles devraient l'être par les citoyens. Il y a là un problème de communication puisque l'Agence relaie ses messages par les grands quotidiens parisiens et semble ignorer les médias régionaux et locaux. Dans quelle mesure pouvez-vous, par des relais régionaux, voire infrarégionaux, faire en sorte que les travaux de l'Agence soient portés au plus près des citoyens ? Une telle démarche permettrait de gagner en crédibilité et d'infirmer ce qui circule sur internet.