Je tiens d’emblée à remercier le groupe du RDSE d’avoir provoqué ce débat très utile. L’ensemble des parlementaires souscrivent à l’objectif fixé par le Gouvernement de 100 millions de touristes, en soulignant qu’il s’agit d’un secteur concurrentiel.
Tout d’abord, je voudrais rappeler le rôle des collectivités locales, qui interviennent dans l’élaboration des schémas d’urbanisme, l’aménagement, la définition des stratégies locales, la promotion et l’investissement, directement ou indirectement. En effet, les collectivités locales – c'est singulièrement le cas pour les stations de sports d’hiver, les deux départements savoyards représentant 60 % de l’économie des sports d’hiver de notre pays – investissent, indirectement et directement, dans les domaines skiables au travers de leur rôle d’autorité organisatrice.
Ce que nous attendons aujourd’hui du Gouvernement, c’est une clarification et une simplification en matière de compétences. La loi NOTRe a maintenu les compétences partagées, ce dont il faut se réjouir, même s’il faudra gérer intelligemment les coordinations entre les différents niveaux de collectivités, mais elle a transféré les offices de tourisme aux EPCI, comme l’a rappelé Loïc Hervé. Certes, une dérogation a été prévue pour permettre aux stations classées ou à celles qui ont une marque de conserver leurs offices de tourisme, mais la compétence a néanmoins été transférée.
Or la compétence, c’est la capacité de promouvoir un site, une destination.