Du côté des dépenses courantes, les élus locaux ont pris leur part dans l’effort de la Nation. La progression a été considérablement freinée ; elle est inférieure à 1 % en 2015, très proche de l’inflation, ce qui est inédit. La progression des dépenses de personnel a été notamment divisée par plus de deux. Redresser les comptes de la Nation qui avaient été si dégradés pendant près de dix ans était un défi considérable. En 2015, les élus locaux auront effectivement pris courageusement toute leur part dans ce combat ; il faut leur en rendre hommage.
Dans un budget de collectivité, le niveau d’épargne brute, nous le savons tous, doit faire l’objet de toutes les attentions : en 2015, globalement, ce ratio progresse de nouveau, de plus de 4 % !
J’en profite pour faire remarquer que certaines études qui ont été citées tout à l’heure forcent souvent le trait. Que n’avons-nous lu et entendu concernant, par exemple, les effets de la baisse des dotations sur l’autofinancement des communes et intercommunalités : celui-ci aurait dû très rapidement s’effondrer ! Le problème de ces analyses, nous le savons, c’est qu’elles « fonctionnent » généralement toutes à politique inchangée, choix politiques constants, en prolongeant les tendances, de manière linéaire. Or les élus locaux prouvent tous les jours leurs capacités d’adaptation.