Les temps ont changé, l’argent public sera plus rare ; il est donc inutile de raisonner sur la base des volumes financiers passés. Les communes ont su réexaminer intelligemment leurs dépenses publiques, la qualité de leurs services, la part de ceux-ci devant relever d’une tarification plutôt que de l’impôt. C’est ce travail de précision qui, au final, a permis pour une large part cette progression d’épargne brute en 2015.
La situation financière que je viens de rappeler brièvement, fondée sur des données objectives, doit contribuer à battre en brèche – sur ce point, je vous rejoins, monsieur Baroin – le sempiternel procès en légitimité auquel doivent faire face les acteurs locaux en matière de gestion et de finances.
En revanche, je le reconnais, la question de l’investissement local se pose.