Depuis douze ans que je suis parlementaire, je cherche à comprendre comment il est possible d'améliorer notre travail collectif. Un certain nombre de personnes dans nos administrations s'opposent au changement et rédigent des textes nombreux et extrêmement techniques. Or l'expression de nos différences est une richesse. Je m'oppose à cette idée que l'opinion aurait forcément raison face à la représentation nationale. Nous devons assumer pleinement notre mandat : la démocratie, ce n'est pas l'opinion de la rue. L'intérêt supérieur de la République doit prévaloir sur les intérêts corporatistes. Il nous faut faire preuve de vigilance et défendre le travail des parlementaires.