Lisez l’objet de l’amendement de M. Cardoux, mes chers collègues, tout est écrit : « Certaines activités, dont la chasse, sont trop souvent sur-réglementées ou interdites dans les espaces protégés […] sur le fondement de considérations théoriques et générales, voire de spéculations ». Peut-être même à partir d’inventaires établis par des associations de protection de l’environnement, pourrait-on ajouter !
L’adoption de cet amendement remettrait effectivement en cause trente à quarante ans de gestion de ces territoires en France, alors que, en définitive, très peu de problèmes sont rencontrés.
Elle reviendrait à créer des difficultés partout, alors même que nous avons besoin – cette affirmation n’a rien d’une posture – d’un dialogue plus approfondi entre les uns et les autres. On en viendrait à une confrontation systématique entre des chasseurs, revendiquant un certain nombre de droits au titre de ce qui aura été voté dans la loi, et des associations, continuant de leur refuser ces droits.
Notre société est déjà suffisamment tendue ; de telles dispositions nous conduisent droit à une société d’affrontement !