Intervention de Thierry Mandon

Réunion du 26 mai 2016 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Crédits budgétaires alloués à la recherche iii

Thierry Mandon :

Monsieur le sénateur, je ne reviens pas sur l’application du décret d’avance, qui concerne seulement des mesures techniques de calibrage des niveaux de trésorerie. C’est un peu différent des prélèvements de fonds de roulement auxquels vous faites référence.

Encore une fois, les mesures techniques ne toucheront aucun programme de recherche, aucun laboratoire, aucun emploi scientifique programmé !

Vous m’interrogez plus généralement sur la stratégie du Gouvernement en matière de recherche.

Les éléments essentiels sont consignés depuis presque un an dans un document stratégique de la recherche nationale présenté par M. le Premier ministre. Ils servent de base à la contractualisation du ministère avec tous les organismes, ainsi qu’à la réorganisation des appels à projets. Ils sont articulés avec les financements européens pour la recherche, ce qui permet d’augmenter l’effet de crédits potentiellement disponibles pour la recherche française.

Ces derniers jours, une information sur la structure du financement de la recherche publique est malheureusement passée sous les radars. La puissance publique en France joue son rôle vis-à-vis de la recherche publique, qu’elle finance à hauteur de 0, 78 % du PIB, contre 0, 83 % en Allemagne et aux États-Unis et 0, 44 % au Japon. Le problème en France découle de la part privée du financement de la recherche, qui se situe à 1, 23 % du PIB, contre 1, 88 % en Allemagne.

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