Certes, le dispositif anti-concentration examiné précédemment et le taux 37, 5 %, sans être des propositions bricolées, méritaient un plus large débat. Mais en l’espèce, je ne suis pas d’accord quand M. Assouline parle d’imprécisions. Je lui recommande de lire l’ensemble de l’amendement : on peut reprocher à celui-ci tout ce que l’on veut, mais pas d’être imprécis. Sa rédaction est même un travail de dentelle !
Permettez-moi de prendre un exemple pour justifier cette entité juridique qui consolide l’indépendance. Un grand hebdomadaire de gauche est en ce moment sous le feu des regards en raison d’une tribune cosignée par des intellectuels, notamment par Claude Lanzmann, au sujet du licenciement du numéro deux de la rédaction, une femme. D’aucuns invoquent telle ou telle action pour la pousser dehors. Pour ma part, je ne cautionne rien, car j’ignore tout de l’affaire. Je sais simplement que la société des rédacteurs note l’intervention politique d’un actionnaire…
Par cet amendement, nous ne visons rien d’autre que la séparation de l’économique et de l’éditorial. C’est pourquoi nous maintenons l’amendement.