Oui, et ce n’est pas en cachant la vérité, cher collègue, que l’on fait avancer les choses !
Dans la mondialisation, le tourisme est aujourd'hui l’un des secteurs les plus pointus et qui connaissent la plus forte concurrence. Si on veut le développer, il faut se retrousser les manches. Il faut faire en sorte que certains obstacles, qui relèvent de la responsabilité des élus, soient supprimés, comme pour les visas, dont on a parlé tout à l’heure. Il faut aussi que le coût du transport diminue, mais cela ne relève pas de la responsabilité du Gouvernement, les compagnies aériennes fixant librement leurs tarifs dans le cadre de leurs comptes d’exploitation. Nous sommes dans une économie non plus dirigée, mais libre !
Dès lors, monsieur Magras, peut-être pourrait-on diminuer la défiscalisation qui s’applique aux hôtels et accroître celle qui bénéficie au transport aérien, afin que l’on puisse offrir des billets d’avion moins chers incorporés à un package plus compatible avec les niveaux de service proposés ?