Monsieur le sénateur, je ne vous convaincrai manifestement pas ! Essayons cependant d’examiner objectivement la situation : le budget du ministère de l’éducation nationale s’élève à 60 milliards d’euros ; cette année, l’État va emprunter 180 milliards d’euros, c’est-à-dire trois fois le budget de l’éducation nationale ! Pouvons-nous continuer indéfiniment dans cette voie ? Faut-il envisager de demander à chaque élève de remettre un chèque de 19 000 euros afin de financer la dette que nous avons accumulée depuis trente ans ?