Effectivement, monsieur le ministre, vous ne m’avez pas convaincu, mais cela n’a rien d’étonnant !
Les chiffres que j’ai cités se rapportaient au CAPES, et non aux concours d’entrée dans les IUFM : cela n’a rien à voir !
Par ailleurs, je constate chaque jour que l’application de la révision générale des politiques publiques engendre, quoi que vous en disiez, des problèmes particulièrement importants et pénalisants pour les élèves et les professeurs.
Ainsi, la semaine dernière, 3 000 copies de philosophie se trouvaient en déshérence. C’est assez surréaliste, mais il semblerait que l’on ait lancé un appel aux volontaires, parce qu’il n’y avait pas suffisamment de professeurs pour assurer la correction des épreuves du bac ! Voilà un exemple très concret de l’état de déshérence actuel de notre éducation nationale !