Monsieur le ministre, permettez-moi d’enfoncer le clou !
La rentrée scolaire de 2011 s’annonce particulièrement difficile : 1 500 classes seront fermées, ce qui suscite un très vaste mouvement de mécontentement, sinon de révolte.
Sentant le danger électoral de la poursuite d’une politique de déconstruction de l’éducation nationale, le Président de la République a annoncé qu’il n’y aurait pas de fermetures de classes dans le primaire en 2012. Après tout, cette promesse n’engage qu’un candidat à la présidence de la République…
Avant de nous réjouir, nous aimerions, monsieur le ministre, recevoir quelques assurances de votre part. Pouvez-vous nous assurer, par exemple, que vous n’allez pas, une fois de plus, augmenter les effectifs des classes, réduire le taux de scolarisation des enfants de moins de 3 ans, laisser se constituer des établissements « ghettos » ?