Nous devons faire face, en effet, à des enjeux particuliers.
Je veux insister sur un point particulier : l'organisation douanière est déclinée de façon harmonisée dans les départements d'outre-mer, par rapport à la métropole. Il y a des risques spécifiques certes en Guyane, mais, de façon générale, dans la zone des Caraïbes, comme les entrées illégales de produits stupéfiants.
Les missions exercées dans les départements d'outre-mer sont donc diverses, complexes et nécessitent une vigilance constante. Le caractère archipélagique de la Guadeloupe, par exemple, favorise les entrées illégales.
Les moyens mis à disposition des douanes sont à la hauteur des enjeux. Sur le plan des effectifs, la direction interrégionale Antilles-Guyane emploie 800 agents, répartis entre la Martinique - 375 agents -, la Guadeloupe - 266 - et la Guyane - 157. Il y a, par ailleurs, environ 200 agents à La Réunion, et 90 à Mayotte.
Les effectifs douaniers sont donc importants, pour faire face à des enjeux très diversifiés.