Intervention de Michel Marin

Délégation sénatoriale à l'Outre-mer — Réunion du 2 juin 2016 : 1ère réunion
Problématique des normes sanitaires et phytosanitaires applicables à l'agriculture dans les outre-mer — Audition de la direction générale des douanes et droits indirects dgddi et de la direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes dgccrf

Michel Marin, chef du bureau chargé de la politique des contrôles, Direction générale des douanes et droits indirects :

Nous devons faire face, en effet, à des enjeux particuliers.

Je veux insister sur un point particulier : l'organisation douanière est déclinée de façon harmonisée dans les départements d'outre-mer, par rapport à la métropole. Il y a des risques spécifiques certes en Guyane, mais, de façon générale, dans la zone des Caraïbes, comme les entrées illégales de produits stupéfiants.

Les missions exercées dans les départements d'outre-mer sont donc diverses, complexes et nécessitent une vigilance constante. Le caractère archipélagique de la Guadeloupe, par exemple, favorise les entrées illégales.

Les moyens mis à disposition des douanes sont à la hauteur des enjeux. Sur le plan des effectifs, la direction interrégionale Antilles-Guyane emploie 800 agents, répartis entre la Martinique - 375 agents -, la Guadeloupe - 266 - et la Guyane - 157. Il y a, par ailleurs, environ 200 agents à La Réunion, et 90 à Mayotte.

Les effectifs douaniers sont donc importants, pour faire face à des enjeux très diversifiés.

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