Vous avez souligné tout l'intérêt qu'il y aurait à ce que nous soyons force de proposition dans la prise en compte des spécificités des territoires ultramarins et la valorisation de leurs produits. La mention des produits « pays », voulue par le législateur, et son équivalent en créole sont précisément la marque d'une politique de valorisation des produits.
Vous évoquez des problèmes à cet égard, monsieur Cornano. À La Réunion, tous les produits « pays » proviennent de l'île, sans difficulté particulière. En Guyane, on m'a expliqué que la concurrence était provoquée par l'import de produits « pays » en provenance de la Guadeloupe et de la Martinique. Dans ces derniers territoires, peut-être l'introduction de produits en provenance de pays de l'environnement régional, avec possible tentative de tromperie, provoque-t-elle des difficultés, mais, dans ce cas, nous nous appuyons sur les règles de droit pour intervenir.
Bien évidemment, nous porterons une attention particulière à la problématique que vous soulevez, mais la situation n'est pas la même selon les zones.