Intervention de Valérie Campos

Délégation sénatoriale à l'Outre-mer — Réunion du 12 mai 2016 : 1ère réunion
Problématique des normes sanitaires et phytosanitaires applicables à l'agriculture dans les outre-mer — Audition des services du gouvernement en charge de l'agriculture et de la sécurité alimentaire de la chambre d'agriculture et de l'établissement de régulation des prix agricoles erpa de nouvelle-calédonie

Valérie Campos, chef du service d'inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire (SIVAP) :

Les procédures d'homologation phytosanitaire ont déjà été évoquées. Je vais vous donner quelques exemples concrets de limites maximales de résidus et de normes d'abattages, de gestion des déchets animaux, de vaccinations.

Les normes d'abattage calédoniennes sont relativement simples, excepté pour les espèces exportées vers l'UE telle que la viande de cerf. À l'instar de l'ancien modèle utilisé en métropole, une inspection post-mortem est systématique mais l'inspection ante mortem ne l'est pas, hormis pour les espèces exportées. Du fait du statut sanitaire excellent de la Nouvelle-Calédonie par rapport aux principales pathologies, les évaluateurs de l'OIE ne se sont pas émus de la simplicité de ces procédures.

S'agissant de la gestion des déchets, aucune structure d'équarrissage n'est présente sur le territoire. L'élevage est extensif. Pour les filières hors-sol comme la volaille et le porc, les animaux sont enfouis dans des fosses avec de la chaux ou sont récupérés par une société d'incinération.

Enfin, aucune vaccination n'est obligatoire, excepté pour certains regroupements d'animaux comme les chevaux, en raison du statut sanitaire exceptionnel de la Nouvelle-Calédonie.

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