Ce constat constitue une difficulté majeure pour les apiculteurs locaux. La production locale, qui couvre environ 40 % de la consommation, n'est pas capable de répondre à l'ensemble de la demande, ce qui nécessite d'importer. Dès lors, les apiculteurs locaux ont tendance à aligner leurs prix sur ceux pratiqués à l'importation pour garantir l'écoulement de leur production. Or, leurs coûts de production sont plus élevés. Aucune réponse des autorités ne permet de contrer cette concurrence qui est déloyale puisque ces produits peuvent être estampillés « Miel de Guadeloupe » alors qu'ils ont uniquement été mis en bouteille sur l'île.
Pour le bio, le cahier des charges n'est pas adapté aux conditions climatiques du territoire guadeloupéen.