Madame la secrétaire d’État, je vous remercie de ces précisions, mais je crains que vous n’ayez été mal renseignée. Le conseil départemental de l’éducation nationale a en effet adopté à l’unanimité une motion contre la carte scolaire telle qu’elle avait été proposée. Il me semble donc que subsiste sur ce point un petit malentendu : personne n’est favorable à cette carte scolaire !
Vous évoquez, par ailleurs, des chiffres d’ETP qui confirment mes propos : ils ne correspondent qu’à la moitié des besoins.
Je vous invite donc à réviser vos informations, si je puis m’exprimer ainsi, et à tenir compte de mes remarques, qui sont actualisées en lien avec les acteurs et les actrices de l’éducation nationale sur le terrain.
Vous savez bien, madame la secrétaire d’État, que d’une ville à l’autre, vous l’avez d’ailleurs souligné, la situation peut changer. Décider de suppressions de classes globalement, au niveau départemental, sans tenir compte de la réalité des villes et des écoles concernées provoque des catastrophes.
Hier encore, un conseil municipal extraordinaire s’est tenu dans une école du Val-de-Marne, à Arcueil, afin de dénoncer à quel point la situation est tendue.
Aussi, madame la secrétaire d’État, je vous demande de revoir cette carte scolaire. Une réunion se tiendra le 17 juin. Je souhaite que le Gouvernement y soit attentif. Vous n’avez malheureusement pas répondu à la proposition que j’ai formulée avec les organisations des enseignants et des étudiants : la mise en place du prérecrutement. Il s’agit là véritablement d’un besoin impératif.