… qui considèrent que ces normes entraînent des surcoûts trop importants.
Comment pouvons-nous nous satisfaire de cette situation ? Comment accepter que la seule réponse à nos concitoyens en situation de handicap, qui veulent se rendre à la mairie, à l’école, à l’université, réside dans des solutions plus indignes les unes que les autres, comme le fait de passer par des sous-sols ou d’emprunter, comme le souligne l’Association des paralysés de France, l’APF, dans un communiqué de presse, par des locaux à poubelles ?
Cette association, profondément choquée par ces articles, a engagé une grande campagne médiatique dénonçant celles et ceux qui, en adoptant ces articles, les priveraient de leur liberté de circulation. Intitulée « des bâtons dans les roues », elle exprime clairement les conséquences qu’aurait l’adoption de ces deux articles.
Pour notre part, nous considérons que notre pays doit avancer rapidement vers la voie de l’accessibilité universelle, c'est-à-dire d’une conception de l’espace public et privé permettant à toutes et à tous de se mouvoir, tout simplement de vivre, sans que leur handicap, leur état de santé ou encore leur âge soit un facteur limitatif.
Ce concept « universel » devrait être, dans le contexte d’un pays où l’espérance de vie s’allonge, une chance face au défi que constitue la perte ou l’absence d’autonomie.
En lieu et place, vous nous proposez un nouveau recul : nous ne pouvons l’accepter.