Permettez-moi de revenir sur les propos de Mme la secrétaire d'Etat concernant notamment l’accessibilité des personnes handicapées. Je prendrai deux exemples qui, précisément, n’ont rien à avoir avec l’accessibilité physique.
Le premier concerne les sous-titreurs, qui connaissent des difficultés en raison de la diminution d’un quart de leurs interventions concernant tant le sous-titrage par télétexte pour les malentendants que l’audiodescription pour les malvoyants.
Le deuxième exemple est celui de la précarité des auxiliaires de vie scolaire, ce qui ne permet pas de rendre accessible l’école ordinaire à l’ensemble des enfants orientés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, la CDAPH.
Madame la secrétaire d'État, je suis tout à fait d’accord avec vous pour assurer une accessibilité à l’ensemble des personnes, cela quel que soit leur handicap. J’ai travaillé pendant trente ans dans le domaine du handicap, j’ai dirigé des établissements ; par conséquent, je connais ce secteur-là. Une adaptation est effectivement nécessaire pour permettre l’accessibilité, quel que soit le handicap des personnes.
Par conséquent, ce n’est pas à moi qu’il faut rappeler que le handicapé physique n’est pas le seul concerné par cette proposition de loi. Tous les handicaps doivent l’être !