Intervention de Joël Guerriau

Réunion du 9 juin 2016 à 15h00
Accord économique et commercial entre l'union européenne et le canada — Débat organisé à la demande du groupe crc

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Pour autant, concernant l’accord avec le Canada, nous avons dépassé ce stade depuis près de deux ans et la ratification de ce dernier.

Sur le fond, la France exporte près de 5, 5 milliards d’euros de biens et services vers le Canada chaque année. Classé au troisième rang par l’OCDE en matière qualité de vie, le Canada est également la onzième puissance économique mondiale. Il bénéficie d’immenses ressources naturelles, d’une main-d’œuvre qualifiée, d’un développement technologique excellent et d’un environnement politico-économique stable. L’enjeu économique attaché à la mise en application de cet accord est ainsi crucial pour notre économie.

L’apport essentiel de l’accord de 2014 est la suppression réciproque des barrières douanières pour la quasi-totalité des biens échangés. Jusqu’à maintenant, les droits de douane étaient très variés. Leur suppression représente un avantage considérable. Cette avancée ouvre, selon la Commission européenne, la perspective d’une hausse de 23 % des échanges entre l’Europe et le Canada et de 0, 08 % du PIB européen.

Cet accord offre des opportunités nouvelles à nos fleurons nationaux et à une myriade d’entreprises. Le secteur pharmaceutique représente 13 % des exportations et l’aéronautique 11, 5 %. L’industrie agroalimentaire française trouvera des débouchés certains, en particulier le secteur des vins et spiritueux, qui assure 66 % de nos exportations agroalimentaires. En tant que sénateur d’un département viticole, je crois bon de rappeler que le vin représente, pour notre commerce extérieur, le second secteur excédentaire, après l’aéronautique et devant la chimie-parfumerie. Comme on le dit chez moi, au pays du muscadet, « bois le vin et sois bon comme lui » !

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