Mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens, en mon nom personnel et au nom de Roselyne Bachelot-Narquin, vous remercier pour la richesse des débats, le travail effectué et le réalisme dont vous avez su, les uns et les autres, faire preuve afin que ce texte, construit et porté par Paul Blanc, trouve aujourd'hui son aboutissement.
Je partage pleinement votre souhait que le réalisme, principe auquel vous êtes attaché, cher Paul Blanc, et qui est essentiel au succès de la participation et de la citoyenneté de nos compatriotes handicapés, vive à travers ce texte qui est le vôtre, auquel votre nom sera désormais attaché.
J’ai, comme vous, quelques vifs souvenirs des débats sur la loi du 11 février 2005. Je pense que nombreux ici sont les sénateurs qui s’en souviennent, notamment Bernadette Dupont et Sylvie Desmarescaux, mais aussi Jacques Blanc. Ce sont, cher Paul Blanc, des souvenirs très riches et chers à notre cœur.
Je sais que les personnes handicapées nous écoutent aujourd’hui, comme vous l’avez vous-même dit, madame Pasquet. Je veux leur dire que le Président de la République, lorsqu’il a rappelé les principes intangibles de la loi du 11 février 2005, l’a fait avec toute la force qui s’attache à sa fonction, celle de Président de tous les Français. C’est un point extrêmement important, que nous devons tous avoir à l’esprit
La route est longue et difficile vers la participation et la citoyenneté de tous dans tous les actes de la vie en société. Nous ne devons jamais renoncer au principe de réalisme : c’est ainsi que nous atteindrons les objectifs que nous nous sommes fixés et qui sont nombreux dans tous les domaines. Nous ne pouvons nous contenter de rester face à face, Gouvernement d’un côté, associations et Parlement de l’autre. Il faut que tous nos compatriotes s’impliquent dans la politique du handicap, se saisissent de ce texte et le fassent vivre. C’est par sa clairvoyance et son implication sur ces sujets que chaque Français peut construire l’accessibilité.
Je voudrais, pour terminer, vous exprimer, au nom de Roselyne Bachelot et en mon nom, cher Paul Blanc, notre gratitude et, si vous m’y autorisez, notre très grande affection.