Monsieur le secrétaire d’État, je reviendrai brièvement sur trois points.
D’abord, la remise en état du site qui était proposée à la société privée n’a malheureusement pas eu lieu. La destruction et les dégradations résultent donc de la transformation du site en décharge et non de sa remise en état telle qu’elle était prévue dans le contrat.
Ensuite, le Conseil d’État affirme que l’étude d’impact est insuffisante dès lors qu’elle ne comporte aucun diagnostic de l’état du fond du lac et que l’inventaire exclut toute la biodiversité : les insectes, les poissons, les algues, les espèces floristiques et aquatiques.
Enfin, monsieur le secrétaire d’État, vous évoquez les atteintes à l’économie locale. Aujourd’hui, elles sont inexistantes, puisque ce projet n’est toujours pas mis en œuvre.