Notre démocratie vit actuellement sous la menace terroriste – des membres des forces de l’ordre viennent encore d’être frappés, cette fois-ci à leur domicile, au sein de leur propre foyer –, mais, malgré l’état d’urgence, le droit de manifestation a été garanti. Toutefois, quand la sécurité des biens et des personnes est touchée, quand un hôpital pour enfants est attaqué de cette manière, il ne faut pas fixer à la même hauteur les responsabilités des uns et des autres.
Il me semble essentiel d’en appeler à la responsabilité de chacun face à cette violence inouïe. Au moment où nous accueillons l’Euro 2016 et où les actes terroristes sévissent toujours, partout dans le monde – on l’a constaté tant à Orlando que, lundi dernier, en France –, chacun doit faire preuve de responsabilité.