Je vous rappelle que nous serons amenés à revenir devant vous pour instituer l’obligation de formation et le droit à la formation des jeunes âgés de seize à dix-huit ans. Nous n’abandonnons pas cet objectif, qui a été annoncé par le Président de la République le 29 septembre, à la suite de la remise des conclusions de la mission Le Texier-Demuynck et du Livre vert sur la jeunesse. Cette idée a été émise avec l’accord de tous les partenaires sociaux et de tous les acteurs de l’éducation nationale. Nous ferons en sorte qu’elle entre dans les faits pour tous les jeunes laissés sur le bord de la route !
Monsieur Alduy, oui, trois fois oui, à l’intégration de l’agrément des associations dans les contrats urbains de cohésion sociale ! Nous devons aller recruter des jeunes parmi ceux qui n’auraient pas spontanément envie de faire un service civique. Je suis certain que, dans ce cas-là, nous réussirons.
Enfin, monsieur Collin, je souhaite m’adresser à vous, qui êtes l’auteur de cette proposition de loi. Parmi toutes les suggestions que vous avez émises, il en est une qui pourrait concilier tous les objectifs. Afin de créer un service civique civil, à vocation universelle, qui marque l’attachement à la nation, vous proposez donc que des jeunes engagés dans cette démarche puissent défiler sur les Champs-Élysées le 14 juillet prochain, aux côtés des forces armées, devant l’ensemble de leurs compatriotes. Ce serait effectivement, me semble-t-il, le meilleur signal envoyé à la nation que le service civique, né un soir d’octobre au sein de la Haute Assemblée, est un engagement citoyen, pacifique et passionné !