Cet amendement vise à supprimer les alinéas 422 à 445, qui préfigurent l’inversion de la hiérarchie des normes en matière de travail intermittent.
Nous voulons exprimer une nouvelle fois notre opposition forte au fait d’encourager le travail intermittent, dont le développement dépasse de loin le cadre des emplois relevant structurellement de l’intermittence.
Le CDI intermittent présente trop de risques pour le salarié : lissage de la rémunération sur douze mois, oblitérant de fait les ressources de ce dernier ; flexibilisation toujours plus grande de l’emploi ; impossibilité d’avoir accès à la prime de précarité, etc.
Ces éléments seront encore aggravés par la suppression du rôle de garde-fou joué par la branche.