On l’a vu tout au long de notre débat, il est difficile d’instaurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Nous avons pu mesurer combien la problématique des temps partiels, notamment, était compliquée. Chaque fois que nous avons soulevé le problème, quand Najat Vallaud-Belkacem était ministre des droits des femmes ou quand nous avons discuté de l’Accord national interprofessionnel, l’ANI, nous nous sommes heurtés à des obstacles et à des résistances.
Le fait que la ministre du travail s’engage à nous donner des éléments d’information, qui sont essentiels pour nos débats, constituerait un signe politique : l’affirmation que la Haute Assemblée considère ce problème comme important, d’autant que, comme l’a souligné ma collègue Brigitte Gonthier-Maurin, nous sommes privés de rapport de situation comparée.
Il est essentiel que le Sénat adresse aujourd'hui ce signal et s’empare de la problématique, car il faut trouver des solutions. Osons prendre les choses à bras-le-corps pour obtenir, enfin, l’égalité entre les femmes et les hommes et faire reculer le temps partiel qui met parfois les vies de nos concitoyens en miettes en raison des horaires atypiques.