Je salue le travail effectué par la commission, tout particulièrement par les rapporteurs, pour améliorer le texte qui nous avait été transmis.
Je me réjouis que nous puissions voter cet article 2, ainsi modifié, car il est important pour les relations sociales et l’emploi dans notre pays. Ces relations vont enfin pouvoir se nouer au niveau de l’entreprise !
Je ne suis pas d’accord avec Jean Desessard : il n’y a pas, d’un côté, les méchants patrons et, de l’autre, les gentils salariés ! Notre démocratie doit parvenir à maturité, ce qui suppose que les salariés soient impliqués dans la vie et l’action de l’entreprise.
Cette nouvelle façon d’aborder les relations sociales, chacun y gagnera : les entreprises affronteront dans de meilleures conditions la compétition économique à laquelle elles sont confrontées et les salariés gagneront en pouvoir d’achat. Les conditions de travail s’amélioreront, dès lors qu’elles seront négociées par les salariés et leur employeur au plus près de l’entreprise.
Par ailleurs, par nos votes d’aujourd’hui, nous avons ouvert aux salariés des perspectives en termes de rémunération – leur pouvoir d’achat s’en trouvera augmenté – et de qualité de vie. Tout cela est contenu dans ce texte, contrairement à ce que j’ai pu entendre bien souvent dans cet hémicycle. Certains se sont reposés sur la notion d’avantage acquis, alors que l’on sait que le progrès permettra à chacun de mieux vivre et à nous d’agir pour réduire ce fléau qu’est le chômage dans notre pays.
On ne peut se satisfaire qu’il y ait plus de cinq millions d’inscrits à Pôle emploi. Il faut donc faire tout ce que l’on peut pour l’emploi : le cadre que nous proposons ici devrait le permettre.