Puisque nous achevons l’examen de l’article 2, qui est l’article phare de ce texte, j’en profite pour saluer le travail de nos rapporteurs et de la commission.
Je voudrais également remercier Mme la ministre de la qualité de son écoute. Nous ne sommes pas d’accord sur de nombreux points, mais je tiens à saluer le respect avec lequel elle s’est adressée aux sénateurs, quelle que soit leur place dans l’hémicycle.
Nous arrivons à un moment important. Je veux souligner la constance de notre groupe depuis plusieurs années : sur chaque texte ayant trait au droit du travail – comme l’an passé, avec la loi Macron et la loi Rebsamen –, nous avons toujours développé deux points importants.
Le premier, c’est la confiance que nous accordons aux salariés et aux employeurs pour trouver, au sein de leur entreprise, à laquelle ils sont les uns et les autres très attachés, la solution la plus adaptée en matière de temps de travail, afin de permettre la création d’emplois, ainsi que la poursuite et le développement de l’activité. J’y insiste, cette confiance, nous la faisons aussi bien aux employeurs qu’aux salariés : il n’y a pas d’opposition entre les deux.
Le second, c'est la liberté. Toutes les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, mais surtout les PME, réclament depuis longtemps d’être libérées des carcans dans lesquelles on les a enfermées depuis de nombreuses années. C’est ce que nous avons fait, c'est ce qui guide notre action et c’est ce que traduit l’article 2. C’est pourquoi notre groupe le votera.