En tant que chef du Gouvernement – cela n’a rien à voir ni avec une obsession ni avec une posture –, je veux que mon pays soit armé pour lutter face à la concurrence internationale. Je veux que nous mettions toutes les chances de notre côté pour lutter contre le chômage. Je n’accepte pas la dualité du marché du travail et je veux, nous voulons donner des perspectives à ceux qui sont, aujourd’hui, en dehors de ce marché du travail, notamment à notre jeunesse, à cette génération qui regarde l’avenir avec inquiétude.
Madame la sénatrice, ma responsabilité, c’est de refuser tous les conservatismes. Ne rien faire, c’est condamner la France à l’immobilisme, c’est se résoudre au chômage et à la précarité, et ce n’est pas mon ambition pour la France.
Ce texte contient des avancées et des progrès que je défends inlassablement, comme le fait inlassablement aussi Myriam El Khomri devant votre assemblée. D’ailleurs, c’est une curieuse proposition que de vouloir suspendre un débat qui est en cours, ici, au Sénat.